samedi 22 août 2009

Étang de Hasselfurth à Bitche






Étang de Hasselfurth à Bitche



L'étang de Hasselfurth, aussi appelé Hasselfurtherweiher en allemand, est situé à seulement deux kilomètres du centre de la petite ville fortifiée de Bitche. La pièce d'eau est acquise il y a quelques années par la municipalité, qui en a fait une très agréable base de loisirs. Niché au cœur du Parc naturel régional des Vosges du Nord, le bel étang est entouré de grandes et profondes forêts et accueille un VVF.
Hydrographie
Le tranquile cours d'eau de la Horn, appelée également Bitscherbach, naît dans le flanc de la célèbre colline du Hochkopf, point culminant du pays de Bitche. Immédiatement, le jeune ruisseau se fond dans les eaux irisées de l'Entenbächel. Il le traverse et se faufile par les marécages qui conduisent au bel étang de Hasselfurth.
Activités
Acquis dans les années 1980 par la ville de Bitche, ce superbe plan d'eau, aménagé avec intelligence et respect du site, attire la grande foule. Il est vrai que sa mise en valeur s'est poursuivie avec ténacité tout au long d'un projet ambitieux. Pôle d'attraction des Bitchois, l'étang offre aujourd'hui toutes les infrastructures d'un tourisme vert haut de gamme : un village de vacances, un centre international de rencontres pour les jeunes, des possibilités de restauration et de détente variées. Un large choix de pratiques sportives est proposé et de vastes sentiers pédestres sont aménagés tout au long de l'étang, menant entre autre jusqu'aux villages environnants de Lemberg, Goetzenbruck, Reyersviller ou encore Mouterhouse et proposant ainsi des idées de promenades à combiner à son bon gré. Le club de tennis bitchois possède également un complexe situé à trois cent mètres de l'étang, composé de deux courts extérieurs et de deux courts intérieurs.
Un parc d'accrobranche est présent à proximité de l'étang, baptisé Tépacap. Composé de parcours aériens de trois à douze mètres de hauteur, il offre une progression en crescendo sur différents niveaux de difficulté, permettant au participant d'évoluer de l'initiation et de la découverte vers le défi personnel. Chaque parcours débute par une plate-forme, fixée à un arbre, et se compose de multiples types de franchissements allant du ludique à l'acrobatique, tels que des tunnels, des toboggans, des passerelles, des sauts de lianes, des ponts de singe, des descentes en tyrolienne, des poutres mobiles ou encore des passages de filet.
Chacun y a mis du sien, le LEP A. Schweitzer de Bitche en créant un parcours de santé, la section locale du Club Vosgien en fléchant de belles randonnées dans les profondes forêts alentour, la ville en agrémentant de jeux de plein air la rive de l'étang. Aussi, Hasselfurth est-il devenu le lieu de la détente familiale saine pour la région et les nombreux touristes qui profitent, chaque année en nombre croissant, de ses installations.
Histoire
Dans l'ancien collège Saint-Augustin de Bitche, l'hygiène reste, au XIXe et au début du XXe siècle, l'une des préoccupations essentielles. Les élèves font leurs ablutions aux lavoirs mais elles ne sont pas autorisées en-deçà de la ceinture, sous peine de sanction. Il n'y a pas de douches et pour les deux-cent-cinquante personnes de la maison, une seule petite chambre de bains à une seule baignoire est prévue pour ceux qui désirent prendre un bain. Les plus prévoyants s'organisent pour prendre des bains de pieds à la buanderie, ce qui ne peut se faire qu'après entente préalable avec les religieuses.
Conscient de ses inconvénients, l'abbé Lamberton, Supérieur du collège, fait aménager à l'étang de Hasselfurth, non loin du collège et lieu prédestiné pour les promenades des semaines d'été, un ponton faisant usage de cabines pour les baigneurs. En été, seuls les élèves des classes participant à la promenade au Hasselfurtherweiher y ont accès, et ceci pour un espace de temps limité, classe après classe. Ce choix est d'autant plus apprécié que la pièce d'eau est située aux abords d'une grande forêt, riche en myrtilles, qui parfument agréablement le morceau de pain sec alloué pour le goûter. C'est dans cet espace sanitaire que se noie le 26 juin 1929 l'abbé Brustlé, économe de la vénérable institution bitchoise.

la ville

Bitche

Située au cœur du pays de Bitche, dans une dépression bordée de vertes collines boisées où se croisent les routes de Sarreguemines à Haguenau, de Sarreguemines à Wissembourg et de Saverne à Pirmasens, la charmante petite ville de Bitche (Bitsch en allemand) possède un très grand ban de 4040 hectares, le second après celui de la commune voisine de Mouterhouse. Elle est implantée en bordure du pays couvert, dans une zone cependant fort défrichée. Les seuls ruisseaux qui irriguent cette cuvette marécageuse sont la Horn au nord, et un rû né de l'étang de Hasselfurth qui alimente jusqu'à son assèchement en 1820 le Stadtweiher, au pied de la citadelle.
Au milieu de la dépression se dresse une étroite barre rocheuse de grès rose, longue de 475 mètres et dominant la plaine de près de cent mètres, qui a porté successeivement le château puis l'imposante et majestueuse citadelle, fierté de la cité et de son pays. Trois agglomérations d'inégale importance se forment à ses pieds, pour former plus tard la ville de Bitche, entourée très tôt d'une muraille et percée de deux portes.
Écarts et lieux-dits
Brunnenhof, Falkenberg.
La ferme du Freudenberg, sur les hauteurs vers Schorbach et le Légeret.
Galgenberg, lieu-dit qui rappelle qu'à cet endroit était rendu la justice : il s'agissait du gibet de la ville.
Greissbronn, Gross Schiberling, Grosswolfschlachen, Hasselbiel.
Hasselfurth, un étang transformé en base de loisirs.
Bruch, Haessel, Heckenthal, Hochkopf, Huehnerschaerr, Klein Schiberling, Kraehfelsen, Nassgarten, Ramstein et Rotenstich.
Le Petit et le Grand Kindelberg.
Klein et Gross Lemberg.
Le Bayerngrab ou tombe bavaroise, se situe à la limite du ban de Schorbach, près de la Rosselle.
Ochsenmühle, sur la route de Schorbach.
Pfaffenberg, qui se situe dans la descente vers Eguelshardt.
Schliesseck, près duquel est construit un ouvrage de la ligne Maginot.
Schimberg, sur les hauteurs vers Reyersviller.
Schorbacher Berg, en direction de Schorbach.
Schwangerbach, Schwarzlach, Sommerkopf (la colline de l'été).
Stadtbrunnen (la source municipale).
Stockbronn, hameau qui se situe sur la route de Niederbronn, est cité dès 1757 sous la forme Stockbrunen.
Tritschenbuehl, la maison forestière de Wolfsbronn (la source du loup) et la ferme de Wolfsgarten (le jardin du Loup).
Les villages de Bramersbacherthal, Kaltenhausen, Parcelle, Renoncourt, Repairehof, Rohr etWurschweiler ont aujourd'hui disparus. D'autres lieux-dits sont désormais inégrés au camp militaire. Il s'agit de :
la Chapelle Ponces, la Côte de Wustviller, Hardt, Jaegerhuegel et Klein Wolfschachen.
Le Petit et le Grand Otterbuehl.
Martinsthal, où une piste de karting est installée.
Relandfeld et Rochat. Histoire
Article détaillé : Histoire du pays de Bitche
Quelques trouvailles archéologiques témoignent de l'ancienneté du site : des tumulus protohistoriques découverts en 1859, un trésor monétaire trouvé en 1905 près du camp militaire et une stèle figurant le dieu Mercure et sa parèdre Rosmerta, déposée en 1911 au Musée de Metz.
L'histoire de la ville de Bitche est indissociable de celle de la forteresse qui la surplombe. Après la construction du château, qui prend au fil des siècles de l'importance du fait d'avoir été retenu comme résidence des comtes de Bitche-Zweibrücken, trois agglomérations d'inégale importance se forment à ses pieds, pour former plus tard la ville de Bitche, entourée très tôt d'une muraille et percée de deux portes. La ville ne peut échapper à la sauvagerie des hordes de mercenaires Suédois, qui, dépités de ne pouvoir s'emparer du château, la réduisent en cendres lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648). La reconstruction, qui dure des décennies, est constamment interrompue par les incessants conflits franco-lorrains qui ravagent la région.
La ville est rattachée à la France en 1680. Vauban, chargé de la construction du nouveau château de Bitche, fait entourer Kaltenhausen et Rohr d'une enceinte bastionnée qu'il adosse à la forteresse créant ainsi une véritable place forte qui prend le nom de Bitche. De nombreux immigrés de langue française, profitant des facilités accordées par Louis XIV aux nouveaux venus, viennent se fixer à Bitche. Ce flux d'immigration est stoppé par le traité de Ryswick en 1697 qui oblige la France à rétrocéder la Lorraine à son propriétaire légitime, Léopold Ier de Lorraine. Mais des Tyroliens, des Suisses, des Wurtembergeois, des Luxembourgeois prennent la relève.
Domination française
Lorsque les Français reviennent à Bitche en 1738 pour refortifier la cité, une nouvelle étape est franchie. La ville s'étend de plus en plus vers le nord-est et voit s'édifier en son sein des maisons bourgeoises et des hôtels, signe d'une prospérité certaine, ainsi que des bâtiments militaires, comme l'hôpital, actuel bâtiment Rocca et des casernes, qui seront détruites après 1945. C'est à cette époque que les Augustins ouvrent à Bitche le premier collège d'enseignement secondaire d'où sortira par la suite une forte proportion des notables de la Lorraine germanophone. L'église paroissiale Sainte-Catherine est construite en 1774-1775 pour remplacer une petite chapelle datant de 1683 et devenue trop exiguë. Bitche ayant été classée place forte de première classe en 1850, la ville voit sa défense renforcée. On l'entoure d'une nouvelle enceinte et on construit le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché, ainsi que la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau en 1868-1869. Tous ces travaux attirent une forte main d'œuvre à Bitche dont le commerce local tire un large bénéfice.
Le commandant Louis-Casimir Teyssier, en charge de la place de Bitche, tiend un siège face à l'assaillant allemand du 8 août 1870 au 26 mars 1871. La ville est bombardée du 23 août au 21 septembre 1870. Un blocus est mis en place du 25 septembre 1870 au 25 mars 1871. Le bilan du siège est de cent quatre-vingt-six morts français et de vingt-trois morts allemands. Le commandant Teyssier remet les clés de la place a son homologue allemand le 26 mars 1871, après un siège héroïque.
Domination allemande
Le 10 mai 1871 est signé le traité de Francfort, enlevant à la France l'Alsace et une partie de la Lorraine. La partie de la Lorraine annexée inclue donc l'arrondissement de Sarreguemines dont Bitche fait partie. Malgré sa longue résistance, Bitche devient donc ville du Reich. Pour renforcer l'importance stratégique de Bitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué en 1900 à proximité de Bitche. Lorsque la guerre éclate en 1914, les Bitchois doivent partir se battre sous l'uniforme allemand sur les différents champs de batailles européens : la Première Guerre mondiale voit tomber ainsi quarante-huit Bitchois au champ d'honneur allemand. L'armistice du 11 novembre 1918 rend Bitche à la France après quarante-sept années de domination allemande.
Retour à la France
Le 22 novembre 1918, onze jours après l'armistice, la population bitchoise accueille les troupes françaises et le 2 août 1919, le Président de la République Poincaré visite Bitche pour remettre officiellement à la ville la Légion d'honneur. Poincaré n'est pas le seul personnage célèbre à venir à Bitche après la première guerre mondiale puisque le maréchal Pétain visite également la cité le 17 octobre 1921. En 1930 commence la construction de la ligne Maginot destinée à protéger les provinces de l'est d'une nouvelle invasion allemande. Cette gigantesque ligne de défense va donner à Bitche un caractère militaire sans précédent, notamment par l'édification d'une ligne fortifiée avec d'énormes réseaux souterrains qui occupent des centaines d'ouvriers, donnant du travail à toute la population du Bitscherland. Inexpugnable dans le passé grâce à sa citadelle, Bitche va garder sa renommée par la ligne Maginot. La ville reçoit également la visite du ministre de la Guerre André Maginot le 8 septembre 1931.
Seconde guerre mondiale
Le 1er septembre 1939, deux jours avant la déclaration officielle de la guerre de la France à l'Allemagne, est le jour du départ pour les civils bitchois vers la Charente. C'est ainsi que la vie des réfugiés bitchois se déroule au sein des Charentais jusqu'à l'arrivée des troupes allemandes quelques jours précédant l'armistice de 1940. Peu de temps après, il est signifié à la population réfugiée de Bitche qu'il leur est permis de regagner leur ville. Le ralentissement de la progression américaine et le retour des autorités nazies à Bitche le 3 septembre 1944 dissipent l'espoir de la libération de la ville. Les combats entre les troupes nazies et américaines dans la région de Bitche débutent le 3 décembre 1944. Les obus américains s'abattent sur Bitche et la population se réfugie dans les caves.
Le 13 mars 1945, le commandement américain fixe les modalités de son offensive du printemps : il est prévu d'attaquer au centre du front bitchois, de se déplacer à l'est, de prendre la ville de Bitche, de neutraliser le plateau dominant la ville et ensuite de prendre Bitche-Camp. Les troupes allemandes, réalisant qu'il est inutile de résister, désertent Bitche dans la soirée du 15 mars 1945. À six heures du matin, la compagnie E du 398e Régiment d'Infanterie US entre dans Bitche, où ne se trouve plus aucun Allemand.
Lieux et monuments
Patrimoine militaire :
Le camp militaire est créé par l'administration allemande en 1900 à côté de la ville.
La majestueuse citadelle, surplombant la cité, date de la seconde moitié du XVIIIe siècle, tandis que le musée conserve un plan-relief de la ville datant de 1794.
La porte de Strasbourg est un des seuls vestiges des fortifications de la ville et de ses quatre portes, détruites durant l'annexion de 1871.
Le fort Saint-Sébastien est construit en 1846 pour compléter le dispositif de défense.
L'ancien hôpital militaire, en service jusqu'en 1939 dans le bâtiment Rocca,, est actuellement transformé en médiathèque.
Les casernes Aynie, Langlois, Teyssier et Trummelet-Faber parsèment toute la ville.
Patrimoine civil :
L'hôtel de ville actuel, vitrine de la cité, date du quatrième quart du XVIIIe siècle.
La fontaine de la ruelle Lamberton est construite en 1766. En grès, elle représente les armoiries de la ville.
La nouvelle gare est reconstruite durant l'annexion allemande de 1870.
Le monument aux Morts est élevé en 1967 devant l'hôtel de ville, en bordure de la rue du Maréchal-Foch.
Patrimoine religieux :
L'église Sainte-Catherine est reconstruite en 1773, le clocher étant remplacé en 1897.
L'église protestante, qui se situe dans la rue du Commandant-Teyssier, est inaugurée en 1882.
La chapelle Saint-Sébastien, datant du XVe siècle, se situe dans un petit cimetière militaire.
La chapelle de l'Étang est construite en 1515.
La statue de sainte Jeanne d'Arc, chère au cœur des Bitchois, se situe à côté de l'église catholique.
Le couvent des Capucins, datant de 1727, est l'ancêtre de l'actuel collège Saint-Augustin, qui est présent dans des locaux datant de 1925.
La maison Saint-Conrad est construite au XVIIIe siècle et constitue une partie de l'ancien collège Saint-Augustin, transformée en maison diocésaine.
L'ancienne synagogue, installée rue de Sarreguemines, date de la première moitié du XIXe siècle.
Le cimetière Sainte-Croix se situe en bordure de la rue de Sarreguemines. À l'intérieur est érigée la chapelle du Sacré-Cœur à la fin du XVIIIe, qui sera détruite par les bombardements de 1945. Plusieurs tombeaux intéressants datent du XIXe siècle.
Le ban communal recèle de nombreux calvaires et croix de chemin remarquables.
Patrimoine naturel :
L'étang de Hasselfurth a été transformé en base de loisirs.
L'étang du Stadtweiher, asséché, est devenu un agréable parc municipal. Armoiries
Les armoiries de la cité fortifiée sont les suivantes : « d’argent à une mâcle de sable, gringolée de deux têtes de serpent, celle du chef penchée à dextre, celle de la pointe s’élevant à senestre ».

BITCHE


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